C’est une conséquence directe des bouleversements climatiques de ces dernières décennies : on a rarement eu aussi chaud en Europe. Y compris dans des pays où l’on est en général plutôt à l’abri des fortes chaleurs.
En Norvège, des records saisonniers ont été enregistrés mercredi dans les régions les plus septentrionales par l’institut météorologique norvégien : une température de 31,2°C a été relevée dans le comté de Finnmark, haut lieu de l’élevage de rennes, situé bien au-dessus du cercle polaire arctique. La région est si chaude qu’elle a connu depuis le début de l’année 12 nuits dites « tropicales », c’est-à-dire avec des températures nocturnes supérieures à 20°C, selon l’institut météorologique.
Des températures qui dépassement largement les 30°C au nord du continent, avec des conséquences parfois désastreuses, comme en Suède où les incendies de forêt se sont multipliés.
Mêmes motifs, même punition pour la Grèce, qui a subi des incendies sans précédent (qui ont fait plus de 90 morts), largement aidés par la chaleur et la sécheresse.